En règle générale, pour fixer les dates des conseils municipaux, beaucoup de communes réservent des jours pratiques à mémoriser, comme par exemple le premier jeudi du mois, afin de réunir tous les élus facilement. Mais le maire de Saint-Éloi Jérôme Malus n’a pas adopté ce système durant son mandat et le problème c’est que cela a entraîné des difficultés de présence pour beaucoup d’élus.
Lors du conseil municipal du 27 novembre 2019, monsieur le maire Jérôme Malus a présenté oralement une statistique afin de donner le taux de présence de chaque élu aux conseils municipaux. Il est ressorti de sa présentation que monsieur Daniel Legrand, qui pourtant est retraité, avait un taux de présence de seulement environ 50 % sur la totalité du mandat de Jérôme Malus. Les affaires communales ne l’intéressent-elles donc qu’à moitié ?
À sa décharge, il faut dire que l’annonce des dates des conseils municipaux a longtemps été tardive : celle-ci se faisait même juste dans les délais légaux, entraînant des difficultés de présence pour beaucoup d’élus. Le conseiller d’opposition Éric Guérin avait proposé la pratique commune dans ce domaine de réserver par exemple tous les jeudis premiers du mois dans l’agenda afin que chacun puisse être disponible mais, malheureusement, cela n’a pas été retenu.
Malhonnêteté ou manque d’organisation ?
Heureusement, depuis mi-2019, l’annonce est à présent faite une à deux semaines à l’avance. Cela a permis d’améliorer nettement le taux de présence aux conseils en 2019. Résultat : Éric Guérin qui, a en croire les statistiques présentées par le maire Jérôme Malus, était présent à 75 % sur la totalité du mandat, a pu assister aux trois derniers conseils municipaux de 2019.
Pourquoi donc le maire n’annonçait-il pas les dates des conseils municipaux plus tôt ? Cette pratique semble bien malhonnête et peu républicaine. À moins qu’elle ne soit le fruit d’un manque d’organisation de la part du maire, ce qui ne nous étonnerait pas non plus.