Terrain de pétanque : quel dommage !

Le terrain de pétanque situé entre le chemin de fer et le terrain de football est totalement abandonné par l’équipe du maire actuel Jérôme Malus. Cet endroit pourrait pourtant redevenir un lieu de vie convivial, pourvu qu’on veuille bien l’entretenir correctement.

 « Tu tires ou tu pointes ? » : à Saint-Éloi, la question ne se pose malheureusement plus car le terrain de pétanque situé entre le chemin de fer et le terrain de football est totalement à l’abandon. Bien habile celui qui saura lancer sa boule en direction du cochonnet sans que celle-ci ne rencontre une branche, de la mousse ou une bosse sur son chemin. Les herbes folles ont envahi le terrain qui n’est plus du tout praticable.

L’endroit pourrait pourtant être convivial, avec ses petits bancs, voire intergénérationnel étant donné qu’il est situé juste à côté du terrain de football. Cependant, personne n’y met les pieds, et pour cause, le lieu est en friche.

Des mauvais choix

Qu’a donc fait monsieur Maurice Taterczynski, adjoint aux travaux et à l’entretien de la commune, en quatre ans pour embellir cet endroit ? Rien, car l’équipe du maire actuel Jérôme Malus a malheureusement fait de mauvais choix.

Elle semble en effet avoir renoncé à entretenir correctement la commune. Au lieu de cela, elle s’est concentrée sur la médiathèque, qui va sûrement nécessiter une quantité de personnel bien plus importante que prévu compte tenu de son amplitude horaire. C’est bien dommage car il faudrait davantage de personnel au service technique pour entretenir notre commune comme il se doit.

Conseil municipal : des dates annoncées trop tardivement

En règle générale, pour fixer les dates des conseils municipaux, beaucoup de communes réservent des jours pratiques à mémoriser, comme par exemple le premier jeudi du mois, afin de réunir tous les élus facilement. Mais le maire de Saint-Éloi Jérôme Malus n’a pas adopté ce système durant son mandat et le problème c’est que cela a entraîné des difficultés de présence pour beaucoup d’élus.

Lors du conseil municipal du 27 novembre 2019, monsieur le maire Jérôme Malus a présenté oralement une statistique afin de donner le taux de présence de chaque élu aux conseils municipaux. Il est ressorti de sa présentation que monsieur Daniel Legrand, qui pourtant est retraité, avait un taux de présence de seulement environ 50 % sur la totalité du mandat de Jérôme Malus. Les affaires communales ne l’intéressent-elles donc qu’à moitié ?

À sa décharge, il faut dire que l’annonce des dates des conseils municipaux a longtemps été tardive : celle-ci se faisait même juste dans les délais légaux, entraînant des difficultés de présence pour beaucoup d’élus. Le conseiller d’opposition Éric Guérin avait proposé la pratique commune dans ce domaine de réserver par exemple tous les jeudis premiers du mois dans l’agenda afin que chacun puisse être disponible mais, malheureusement, cela n’a pas été retenu.

Malhonnêteté ou manque d’organisation ?

Heureusement, depuis mi-2019, l’annonce est à présent faite une à deux semaines à l’avance. Cela a permis d’améliorer nettement le taux de présence aux conseils en 2019. Résultat : Éric Guérin qui, a en croire les statistiques présentées par le maire Jérôme Malus, était présent à 75 % sur la totalité du mandat, a pu assister aux trois derniers conseils municipaux de 2019.

Pourquoi donc le maire n’annonçait-il pas les dates des conseils municipaux plus tôt ? Cette pratique semble bien malhonnête et peu républicaine. À moins qu’elle ne soit le fruit d’un manque d’organisation de la part du maire, ce qui ne nous étonnerait pas non plus.

Médiathèque : le nouveau panneau d’affichage sera inutile et coûteux

Au dernier conseil municipal, il a été décidé d’installer un panneau lumineux à côté de la médiathèque. Ses dimensions ? 1,2 mètre sur 1,9 mètre. Cet appareil coûtera chaque mois à la commune 381,60 euros. La mairie s’est engagée pour 7 ans, soit un coût total de 32 054,40 euros. Cela représente environ 12,50 euros par jour.

De plus, la réalisation du massif en béton et des arrivées électriques au pied du panneau est à la charge de la commune et son prix n’a pas été annoncé. Ne sont pas non plus incluses dans le prix la rédaction des messages et leur mise en page.

Le panneau ne sera pas situé sur un lieu de passage. L’investissement semble donc totalement disproportionné par rapport au service qu’il va rendre. Le conseiller d’opposition Éric Guérin a voté contre.

Des trottoirs mal entretenus

Ça mousse, mousse sur certains trottoirs de Saint-Éloi. Beaucoup trop malheureusement à certains endroits car l’entretien n’a pas été fait comme il se doit. Ainsi, ce trottoir de la rue des Églantines, dans le quartier du Cholet, est recouvert d’un petit tapis verdâtre.

Pourquoi ne pas réaliser un entretien régulièrement ? Cela est bien dommage quand on sait qu’il suffirait du passage d’un outil mécanique une fois par an pour redonner de l’allure à ce pauvre trottoir.

Soupçons de conflits d’intérêts à la mairie de Saint-Éloi

Monsieur Benoit Debruycker est membre de la commission d’appel d’offres de la commune de Saint-Éloi alors qu’il occupe un poste au sein d’une entreprise de vente de matériaux de construction. Comment être certain que la commission d’appel d’offres de la commune ne privilégie pas indirectement l’entreprise pour laquelle travaille monsieur Benoit Debruycker ? Cela semble impossible. Il y a donc conflit d’intérêts.

Tous les élus, y compris les élus municipaux, doivent être vigilants quant aux conflits d’intérêts : ils se doivent de veiller à l’intérêt général et non à leurs intérêts personnels. La définition d’un conflit d’intérêts est la suivante : « Situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés de nature à influencer ou paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif de ses fonctions par un agent public ». La vidéo suivante, bien que datant de 2017, explique bien le principe (lire surtout la première minute).

La vidéo ci-dessus, bien que datant de 2017, explique bien le principe du conflit d’intérêts (lire surtout la première minute). © France 24, DR

Alors, y a-t-il conflit d’intérêts à la mairie de Saint-Éloi ? Monsieur Benoit Debruycker est adjoint aux finances à la mairie de Saint-Éloi mais il est aussi membre du bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Nièvre. Et c’est là que le bât blesse car, de par sa fonction au sein de la chambre de commerce, monsieur Benoit Debruycker est amené à défendre les entreprises nivernaises.

Or, les intérêts de certaines entreprises peuvent ne pas rejoindre les intérêts de la commune de Saint-Éloi, voire être en totale contradiction. Comment, par exemple, monsieur Benoit Debruycker peut-il prendre des décisions dans l’intérêt de la commune concernant la décharge de Saint-Éloi alors que certaines entreprises liées à la chambre de commerce y déversent potentiellement leurs déchets ?

Une commission d’appel d’offres dont l’un des membres vend des matériaux de construction…

Pire encore, monsieur Benoit Debruycker est membre de la commission d’appel d’offres de la commune de Saint-Éloi alors qu’il occupe un poste au sein d’une entreprise de vente de matériaux de construction… Le conflit d’intérêts est évident : en effet, comment garantir aux habitants de Saint-Éloi que la commission d’appel d’offres de la commune ne privilégie pas l’entreprise pour laquelle travaille monsieur Benoit Debruycker ? Comment s’assurer que les choix sont faits en totale indépendance et que les appels d’offres sont réalisés en bonne et due forme ? Cela semble tout bonnement impossible. D’ailleurs, le conseiller municipal d’opposition Éric Guérin n’a pas été admis à cette commission d’appel d’offres, signe d’un manque de transparence.

Ainsi, monsieur Benoit Debruycker aurait dû démissionner de ses fonctions d’élu de Saint-Éloi depuis bien longtemps. Il ne devrait d’ailleurs pas se représenter aux prochaines élections municipales.

Sur les fossés de La Baratte

-Bonjour Maître Marcel. Comment allez-vous ce matin ?

-Bonjour mon p’tit Jean-François. Oh, mes vieilles douleurs sont là ; il fait humide ; les fossés ne coulent pas.

-Justement, Maître Marcel, vous qui habitez La Baratte depuis si longtemps, que pensez-vous de nos fossés ?

-Ils ne sont plus entretenus, l’eau n’y coule plus, nos terrains sont engorgés. Rappelez-vous, Jean- François, quand votre maison a été inondée en 2001, c’était à cause de ça.

-Oui, de l’eau sur le terrain et sur tout le rez-de-chaussée, je me souviens !

-Moi j’y buserais tout ça et je poserais des p’tits trottoirs par dessus.

-Là, Marcel, malgré tout le respect que je vous dois, je ne suis pas sûr d’être d’accord avec vous !

-Y aurait plus l’herbe à couper ; ça ferait propre : plus d’entretien quoi !

-Et l’eau ?

-Elle coulerait dans les buses.

-Les buses contiennent au moins 4 fois moins de volume d’eau. Qu’est-ce qui se passerait en cas de fortes pluies ? Et puis, avec la terre sableuse qu’on a, elles seraient vite bouchées…

-C’est pas très souvent, les pluies abondantes.

-Non mais rappelez-vous le printemps 2001 et puis les 2 derniers hivers ont été pluvieux : on n’est pas passé loin.

-On pourrait au moins mettre des demi-buses : ça faciliterait l’entretien…

-Daller le fond, pourquoi pas. Mais il ne faudrait pas que quelque-chose d’étanche remonte sur les côtés. Le fossé « tire » l’eau des parcelles ; l’eau ne se contente pas de couler au fond ; elle sort par les côtés du fossé dès qu’elle est plus haute que le fond. D’ailleurs on voit des filets d’eau latéraux.

-Alors qu’est-ce que vous suggérez, mon p’tit Jean-François ?

-Eh bien, pas grand-chose : juste que les fossés restent des fossés. Ne pas se contenter de les faucher : en coupant et laissant l’herbe, on apporte de la matière au fond, ils se bouchent plus vite. Il faut les entretenir, c’est-à-dire les creuser.

-Quand j’étais jeune, y avait le cantonnier qui passait tous les ans : le Père Pichard, il s’appelait ! Il avait la pelle et le râteau sur la mobylette ; et les fossés étaient nickel !

-A l’ancienne tous les ans ou à la pelle mécanique tous les 2 ans, c’est écologique, c’est efficace, c’est pas très cher et ça fait du travail pour un gars.

-Un gars de la commune, de préférence. Eh bien là, mon p’tit Jean-François, je crois que vous avez raison.

-Pour une fois, Maître Marcel, d’habitude c’est vous ; et tâchez de soigner votre dos !

Jean-François CHERITEL,

habitant de la rue Saint-Fiacre, à Saint-Éloi

Quand Jérôme Malus a quémandé 500 euros à la Communauté de communes

Lors d’un conseil communautaire de la fin de l’année 2019, Jérôme Malus, maire de Saint-Éloi, a quémandé publiquement 500 euros à la Communauté de communes pour qu’elle l’aide à financer des travaux d’élagage d’urgence. En effet, suite à la tempête du 9 août 2019, des arbres situés au niveau de l’Arche de la biodiversité ont subi des dégâts, nécessitant un élagage rapide pour mettre en sécurité le site.

Lorsqu’il a formulé sa requête, Jérôme Malus a précisé que la commune n’avait plus d’argent pour réaliser ces premiers travaux d’urgence… Vous imaginez la tête des membres du conseil communautaire : on lisait sur leur visage qu’ils n’en croyaient ni leurs yeux ni leurs oreilles. Cette déclaration publique était effectivement le signe que la commune de Saint-Éloi était tombée bien bas. L’équipe de Jérôme Malus a si mal géré le budget de 2019 qu’elle en est donc venue à quémander ainsi quelques centaines d’euros.

Pourtant, lors du dernier conseil municipal, monsieur Benoit Debruycker, adjoint aux finances, avait prétendu qu’il n’y avait aucun problème. Cependant, il n’avait alors cité aucuns chiffres et seulement mis en avant la provision du budget assainissement, qui est un budget autonome. De plus, il n’a pas sorti d’état financier de la commune fin 2019. Les conseillers majoritaires auraient dû poser les bonnes questions mais ils n’ont rien fait de tel.

Eau potable : un contrat trop cher qu’il faut renégocier

La commune de Saint-Éloi a passé un contrat de longue durée avec Veolia concernant la gestion de notre eau. Il s’avère que ce contrat est extrêmement favorable à Veolia mais qu’il est désavantageux pour la commune de Saint-Éloi, surtout en termes financiers. En effet, à chaque fois que des travaux doivent être réalisés sur le réseau, ceux-ci sont à la charge de la commune. De plus, Veolia, dans le contrat, prévoit systématiquement un allongement de la durée quand il prend en charge les travaux.

Le conseiller d’opposition Éric Guérin a donc demandé que ce contrat soit renégocié et il a même proposé de s’en charger. Malheureusement, il n’a jamais pu avoir accès au contrat. Cela est regrettable et signifie que l’équipe en place cautionne ce contrat. Pour quelle raison, cela reste un mystère. Y aurait-il conflit d’intérêt ou un avantage quelconque ?

Il est anormal que le conseil municipal de l’époque ait voté ce contrat sans broncher. Vous comprenez mieux pourquoi monsieur Benoit Debruycker, adjoint aux finances, ne voulait pas d’Éric Guérin dans sa commission… Il serait tout de même bon que Benoit Debruycker s’explique : pourquoi n’a-t-il jamais tenté de renégocier ce contrat ? Au dernier conseil municipal, il a simplement évoqué une bonne qualité de l’eau mais à quel prix… Les trois conseillers d’opposition de l’équipe Daniel Legrand, qui ont voté ce contrat à l’époque dans la précédente équipe, doivent eux aussi s’expliquer. Certes, nous n’avons pas du tout à nous plaindre du service rendu par Veolia mais les coûts sont trop importants et le contrat mérite d’être renégocié.

Tempête du 9 août 2019 : ce qu’il aurait fallu faire

La tempête du 9 août 2019 a été piètrement gérée par le maire Jérôme Malus, au grand dam des Éligeois et Éligeoises. Une cellule de crise aurait dû être mise en place mais, au lieu de cela, les habitants ont dû se débrouiller seuls, d’autant plus que le maire avait égaré la liste des personnes les plus touchées…

Le 9 août 2019, une violente tempête touchait lourdement la commune de Saint-Éloi. Malheureusement, le maire Jérôme Malus n’a pas été à la hauteur de l’évènement. La gestion d’un tel phénomène climatique demande de l’organisation. Jérôme Malus en a visiblement manqué.

Certes, le maire et ses adjoints se sont bien rendus sur place auprès des habitants pour constater les dégâts. Au dire des Éligeois et Éligeoises (des informations nous sont remontées), le maire aurait ainsi listé sur un papier de nombreux noms de personnes ayant rencontré des difficultés suite aux dégâts subis. Pourtant, le lendemain, rien ne s’est passé…

Une cellule de crise aurait dû être mise en place

Dans une telle situation, la commune se doit pourtant de mettre immédiatement en place une cellule de crise afin de porter assistance aux personnes en difficulté. L’objectif de cette cellule est de gérer les priorités au niveau de la mise en sécurité des bâtiments et, éventuellement, de réquisitionner des entreprises. Elle permet également de porter assistance aux sinistrés, en particulier de faire le lien avec les compagnies d’assurance. Mais cela n’a pas été fait et les habitants de Saint-Éloi ont dû se débrouiller tout seuls.

Il faut dire que le papier sur lequel figurait les noms des personnes touchées aurait été égaré par le maire… Cela ne nous étonnerait pas. En effet, début juillet, Jérôme Malus aurait également perdu le bon de commande des fournitures de l’école ! À la rentrée, les enseignants se sont en effet inquiétés car leur commande n’arrivait pas. Il a alors fallu réaliser une nouvelle commande en urgence et la préparation de la rentrée scolaire s’en est trouvée perturbée.

Pour quelle raison le maire sort-il ce type de documents de la mairie ? Là encore il s’agit d’une irresponsabilité. Il serait bon de dresser la liste de tous les documents perdus ou égarés depuis quatre ans.

De plus, concernant la tempête, il est quand même surprenant que la mairie n’ait pas la moindre bâche d’avance pour couvrir ses propres bâtiments municipaux. Logiquement, celle-ci devrait avoir un minimum de bâches en stock pour parer à toute éventualité et pouvoir réagir en cas d’événements climatiques extrêmes, car les pompiers eux aussi manquaient de bâches.